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Jean de la Fontaine: un auteur engagé du XVIIe siècle

24 mars 2008

Conclusion Enfin, nous nous sommes donc demandées

Conclusion

     Enfin, nous nous sommes donc demandées comment les fables de Jean de la Fontaine révélaient l'engagement de leur auteur. En effet, mal aimé et critiqué à la Cour de Versailles, La Fontaine n'accorde que peu d'indulgence à ses contemporains: dans ses fables, il dénonce leurs plus gros défauts à travers une mise en scène d'animaux stéréotypés. C'est d'ailleurs, grâce à ses fables; qu'il connaît un immense succès et devient l'un des plus talentueux écrivains de la littérature française. La Fontaine nous dévoile la véritable face cachée de Louis XIV et de sa Cour et nous fait donc preuve de son engagement. Il utilise de nombreux stratagèmes pour éviter la censure: il personnifie les animaux pour dénoncer la société corrompue de son époque. Il critique le Roi Soleil, à qui il reproche sa sévérité et son autorité, ainsi que les courtisans, à qui cette fois, il reproche leur hypocrisie dont ils font preuve pour avoir une place auprès du roi. En effet, Jean de la Fontaine remet complètement en cause l'absolutisme royal et les principes de Louis XIV et de sa Cour.

     Mais, à cette époque, Jean de la Fontaine était-il le seul écrivain engégé qui critiquait Louis XIV et sa Cour?

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24 mars 2008

3. Jean de la Fontaine fait passer un message à

    3. Jean de la Fontaine fait passer un message à travers ses fables

    

     Dans Les obsèques de la lionne, la vision du cerf est un moyen de montrer au lecteur que l’on peut sauver sa vie grâce à son imagination.

     Il dénonce très explicitement l’hypocrisie des courtisans. Il expose aussi la monarchie pervertie dans laquelle il vit. Il remet aussi complètement en cause l’absolutisme royal, de la cour et de ses principes. Ses morales sont valables aussi bien au XVIIème siècle qu’à notre époque.

24 mars 2008

b. La cour du lion : Cette fable a été écrite en

b. La cour du lion :

     Cette fable a été écrite en 1678 et est extraite du livre VII.

     Cette fable est elle aussi une critique de la cour et de ses courtisans. Les critiques sont toujours les mêmes : on reproche au roi d’être un homme sévère, qu’il décide de tout… et Jean de la Fontaine reproche toujours aux courtisans d’être des personnes fausses, de se battre entre eux pour être auprès du roi, et d’être toujours des hypocrites. Dans cette fable, Jean de la Fontaine destine le « vous » aux courtisans ainsi qu’aux lecteurs, il lui sert à donner des conseils.

24 mars 2008

2. La critique de la société par Jean de la

2. La critique de la société par Jean de la Fontaine

     Pour cette partie, nous avons choisie de prendre comme exemple deux fables de Jean de la Fontaine :

-        Les obsèques de la lionne

-        La cour du lion

a. Les obsèques de la lionne :

Elle est extraite du livre VIII. Cette fable s’inspire d’un malheur survenu à la Cour du Roi Soleil : le décès e, 1683 de la reine Marie Thérèse d’Espagne que Louis XIV a épousé à l’occasion du traité des Pyrénées (Juin 1660).

     Cette fable est une véritable satire de la cour de Louis XIV. A travers le cerf, on assiste à une véritable satire de l’absolutisme royal. Il reproche aux courtisans de Louis XIV de manquer d’intelligence, d’être trop bête pour réfléchir. Ils sont à l’image de ce que l’on attend d’eux. C’est ce que l’on peut appeler la logique du paraître. On peut dire globalement que les courtisans sont hypocrites envers Louis XIV. Jean de la Fontaine reproche aussi au roi de n’être que le monarque absolu dont on ne voit que la cruauté. Il reproche aussi que le système de la cour est perverti, que Louis XIV ne tolère que son point de vue. La cour du lion, dans cette fable, représente en réalité la cour de Versailles.

24 mars 2008

II- Jean de la Fontaine : un auteur engagé qui

II- Jean de la Fontaine : un auteur engagé qui critique une société

1.    L’engagement de Jean de la Fontaine

     Jean de la Fontaine était un auteur engagé de son temps. En effet, en dénonçant la société corrompue dans laquelle il vivait, ce fabuliste cout beaucoup de risques : Louis XIV n’était pas un roi très commode, s’il quelque chose ne lui plaisait pas, il le faisait payer à celui-ci, ou cet auteur pouvait aussi être censuré. Mais Jean de le Fontaine était un homme adroit : il contourne la censure grâce aux animaux qu’il met en scène dans ses fables. Effectivement, il utilise le discourt indirect pour annoncer sa médisance : il réfléchit à la critique et ses animaux le disent à sa place. De cette façon, Jean de la Fontaine ne pouvait pas affirmer qu’il critiquait la monarchie de Louis XIV car ce n’est pas lui qui en fait le blâme directement.

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22 mars 2008

3- Qu'est-ce-qu'une fable? D'après Esope, la

3- Qu'est-ce-qu'une fable?

     D'après Esope, la fable a pour mission de faire rire, d'avertir par l'exemple et de corriger les erreurs en charmant l'oreille.

     L'événement raconté par le fable, la plupart du temps unique, est symbolique d'une situation courant, et l'explique. Les personnages sont en général stéréotypés et constants. Elle met en scène des animaux: le lion représente le pouvoir et la grandeur; le loup, la cruauté, la force sauvage et stupide, le totalitarisme; le renard symbolise l'intelligence fine, la réflexion et la ruse; le chien, la bonté et la fidélité; le singe, le burlesque mais aussi la sagesse; l'âne, la sottise; le chat, l'égoïsme et la cruauté.

     Dans les fables de La Fontaine, les animaux sont au nombre de vingt-cinq.

     On y trouve d'abord les forts et les puissants: le chat, le lion, la lionne, le loup, le renard, l'aigle, le milan et le vautour.

     D'un autre côté, on trouve les faibles et les victimes: le mouton, l'agneau, la brebis, le chevreau, l'âne, la souris et le poisson.

     Le chien, la grenouille, le serpent, l'éléphant, et le rat sont parfois forts, parfois faibles en fonction de l'animal auquel ils sont confrontés.

     La Fontaine est surtout connu pour les dizaines de fables qu'il a composées jusqu'à la veille de sa mort. La fable est un genre littéraire très ancien et déjà utilisé. A l'époque de l'Antiquité Romaine, Esope rédige de courtes histoires mettant en scène hommes et animaux. Le récit s'achève sur une morale dont il revient au lecteur de tirer un enseignement.

     Des siècles plus tard, La Fontaine s'inspire des héritages de son brillant aîné: il y ajoute pourtant sa touche particulière...

     Mal reçu à Versailles, l'écrivain ne se prive pas de souligner, parfois cruellement, les absurdités de la Cour du Roi Soleil. Deux fables éclairent les couloirs du palais d'une lumière bien étrange: au-delà des salons feutrés, des anti-chambres cossues, mensonges, hypocrisies et trahisons régissent les rapports de ceux qui vivent à l'ombre du souverain

     Les animaux mis en scène ne sont pas choisis par hasard. Chacun jour un rôle bien précis.

- Le lion: sa puissance, son orgueil démesuré et son attitude rappellent le comportement de Louis XIV. A l'image de l'animal qui le symbolise, le roi règne sur sa Cour. Jaloux de son pouvoir, méfiant d'une Noblesse remuante de nature, il convoque régulièrement auprès de lui les princes de sang pour mieux les surveiller. Une invitation à Versailles ne se décline pas. Il faut s'y soumettre, quitter sur l'heure sa résidence provinciale et accourir au plus vite. La violence que le lion déploie quand un courtisan commet l'erreur de lui déplaire souligne avec quelle facilité le souverain peut briser la réputation et la renommée de celui qui ne satisfait pas ses exigences. Attention toutefois! Si le lion n'est pas dupe des courbettes du singe réjoui de sa sévérité, Louis XIV n'apprécie pas davantage les hypocrisies trop marquées d'un courtisan empressé et soucieux d'obtenir sa faveur.

- Le singe, l'ours et le renard évoquent les attitudes de la Cour. Le bonheur qu'éprouve le singe quand l'ours endure la colère léonine n'est pas sans rappeler que des profondes tensions animent Versailles: la déchéance de l'un fait le bonheur de l'autre et la disgrâce du malheureux arrange les affaires de l'ambitieux.

     La morale de la fable résonne comme un avertissement. Le renard est le plus malin de ses compères. Il a compris qu'au palais de son maître, il n'est jamais bon de dévoiler trop haut ses opinions. L'hypocrisie n'est cependant pas la meilleure conseillère. La Fontaine prévient: un bon courtisans ne prend jamais ouvertement parti et doit éviter de se compromettre dans de trop violentes querelles.

     Enfin, la comparaison que l'auteur utilise quand il évoque la Cour dévoile des sentiments sans concession à l'égard d'un univers où il ne s'est jamais senti à son aise. Le message est clair: par delà des dorures des tableaux et l'éclat brillant de la Galerie des Glaces, les corridors du palais ne sont guère plus avenants qu'un affreux charnier. Comportements écoeurants, attitudes répugnantes ont donc découragé l'honnête homme de pénétrer à Versailles...

22 mars 2008

2- Présentation de Jean de la Fontaine Jean de la

2- Présentation de Jean de la Fontaine

     Jean de la Fontaine est né le 8 Juillet 1621 à Château-Thierry, où il sera baptisé le jour même. C'est un poète, moraliste, dramaturge, librettiste et romancier français.

     On dispose de très peu d'informations sur les années de formation de cet auteur et ses études restent mal connues. On sait qu'il a étudié au collège de Château-Thierry, établissement très réputé, jusqu'en 3ème, où il apprit surtout le latin et le grec.

     Le 27 Avril 1641, La Fontaine entre à l'Oratoire de Paris. Mais préférant Rabelais à Saint Augustin, il quitte sa carrière religieuse au bout de 18mois, dès 1642.

     Il reprend des études de droit et fréquent un cercle de jeunes poètes: les chevaliers de la table ronde, où il rencontre Pellisson, François Carpentier, Tallement des Réaux et Antoine Rambouillet de La Sablière et fait connaissance d'autres hommes de lettres tels que: Conrart, Maucroix, Charpentier, et Cassandre. Le 10 Novembre 1647, il épouse Marie Hécart, alors âgée de 14 ans, qui lui donne un fils, Charles. En 1649, il obtient un diplôme d'avocat au Parlement de Paris. Pour ce que l'on sait, ses fréquentations sont celles de sociétés précieuses et libertines de l'époque.

     Sa vocation poétique s'éveille et il commence sa carrière par, la publication d'un premier texte, en 1654, L'Eunuque, une comédie adaptée de Térence, qui passe totalement inaperçue. Ce sont ses Fables, éditées dans douze livres parus entre 1668 et 1694, qui lui procurent un immense succès. Parmi les plus célèbres, on peut citer: Le Corbeau et le Renard, La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf, Le Rat de ville et le Rat des champs, Le Lion et le Rat ou encore La Cigale et la Fourmi. En Décembre 1692, La Fontaine tombe gravement malade et demande à être converti par l'abbé Pouget, jeune vicaire de St Roch. Le 9 Février 1695, La Fontaine est pris de faiblesse en revenant de l'Académie. Il meurt le 13 Avril à Paris et est enterré le 14 au cimetière des Innocents.

21 mars 2008

I- Jean de la Fontaine: le fabuliste à la cour du

I- Jean de la Fontaine: le fabuliste à la cour du Roi Louis XIV

1- Le contexte historique

     Après la mort de Richelieu et de Louis XIII, en 1643, débute le règne de Louis XIV qui durera jusqu'en 1715, soit un règne de plus de 60 ans qui restera le plus long de toute l'histoire de France.

     A la mort de Mazarin, en 1661, Louis XIV décide de ne pas prendre de premier ministre et de gouverner seul. C'est sous son règne que la Monarchie Absolue atteint son apogée. C'est le roi qui prend seul les décisions finales en dirigeant des Conseils qui ont chacun un rôle précis: le Conseil d'en haut, le Conseil des finance, le Conseil des dépêches et le Conseil des parties. Le roi est assisté de quelques ministres d'Etat qui siègent au Conseil d'en haut: Colbert, pour les finances, et Louvois, pour l'armée, sont restés les plus célèbres. Un intendant de justice, police et fiances, dans chaque généralité, dirige l'administration et lève l'impôt au nom du roi (principalement la taille).

     Louis XIV a choisi pour emblème un soleil rayonnant sur le globe, avec pour devise latine: Nec pluribus impar, ce qui signifie " Au-dessus de tous" (comme le soleil). Il organise et fabrique les images de sa gloire militaire: tapisseries, sculptures, peintures, gravures, médailles, poésies et opéras. La vie intellectuelle est disciplinée et centralisée au service du roi. Les artistes et écrivains dépendent du roi et de son soutien financier (sous la forme de pensions distribuées par Colbert). Ils sont admis à la cour, à condition de célébrer la gloire royale. Le XVIIème siècle est le temps de l'art et de la littérature "classique' comme le théâtre de Racine et de Molière et les fables de La Fontaine.

     Au XVIIème siècle, un auteur ne put exister sans le soutien d'un puissant protecteur. Par malchance ou manque de clairvoyance, La Fontaine compromet les débuts prometteurs de sa carrière en acceptant la bienveillance du puissant Fouquet. Lorsque le Contrôleur Général des Finances paye sa liberté la somptueuse fête qu'il donne à Vaux Le Vicomte pour éblouir le Roi Soleil, La Fontaine partage, malgré lui, la déchéance de son maître. Colbert, dans un premier temps, puis le souverain en personne, ne lui pardonnent pas les années passées auprès du ministre condamné.

     Les talents artistiques de l'homme ne font pas sans doute l'unanimité à la Cour de Versailles néanmoins les admirateurs ne manquent pas. Quelques figures importantes de la Haute Aristocratie prennent fait et cause pour l'écrivain mal aimé qui n'accorde peu d'indulgence pour la société de son époque. Remarquablement précis dans ses observations, ironique et malicieux à la fois, La Fontaine aborde, dans ses fables, les défauts et les manies de ses contemporains à travers la mise en scène d'un bestiaire varié et exotiques. Du rat avare au singe hypocrite, du lion orgueilleux au renard rusé et de l'âne soumis à l'ours violent, La Fontaine expose à son lecteur sans rien en dissimuler les comportements risibles, et souvent ridicules, des hommes du XVIIème.

     Mal aimé en son temps, incompris et critiqué de ses pairs, La Fontaine est cependant devenu, au lendemain de sa mort, l'un des plus talentueux écrivains de la littérature française. Ses dizaines de fables, auxquelles pourtant il ne prêtait qu'un importance secondaire, entretiennent sa gloire posthume. Apprises et récitées par des générations d'écoliers, traduites en plusieurs langues, elles fournissent aux historiens actuels une image précieuse, quoique très souvent ironique, de la société du XVIIème.

20 mars 2008

Introduction

lafontaine2ur3     Jean de la Fontaine est un poète fabuliste français du XVIIème siècle. Il ss'est inspiré et a même souvent repris les fables d'Esope, auteur grec du VIème siècle avant Jésus Christ, pour ensuite les transposer dans le contexte actuel de son époque. C'est, à travers ses fables éditées dans douze livres parus entre 1668 et 1694, qu'il nous communique ses idées. Mais, afin d'éviter la censure, dans ses critiques, Jean de la fOntaine représente les hommes - notamment Louis XIV et ses courtisans - par des animaux. Nous nous sommes ainsi demandé comment les fables de Jean de la Fontaine révélaient l'engagement de leur auteur. Dans une première partie, nous verrons donc le contexte historique à l'époque où Jean de la Fontaine était le fabuliste de la cour de Louis XIV. Nous ferons ensuite une brève description de l'auteur et finirons par expliquer ce qu'est une fable en précisant les particularités qu'elle possède chez l'auteur. Puis, dans une seconde partie, nous montrerons que Jean de la Fontaine était un auteur engagé du XVII ème siècle et soulignerons donc cet arguement en nous appuyant sur deux de ses fables: La cour du lion et Les obsèques de la lionne.

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Jean de la Fontaine: un auteur engagé du XVIIe siècle
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